L'oasis de Tata et son ksar

Départ du sahara

29 avril, aujourd'hui repos, aille ça va faire mal!

Comme d'hab, pour ne pas s'ennuyer nous prévoyons une p'tite ballade direction "la plage blanche" mais par la piste, car plus court. Cela nous évitera de faire cette visite sur le chemin du retour demain, ce sera plus reposant.


Donc on passe Tan-tan, puis 20 kilomètres après nous prenons une piste à gauche qui a l'air d'y aller. C'est bien celle-ci, dixit GPS, mais elle est assez hard, passant dans des oueds humides et des oasis sympas ou nous trouvons des chèvres, des moutons et des dromas.


Parfois la piste se transforme en chemin pierreux cassant se chargeant de reformer le sabot des GS pour qu'il colle mieux au cadre. Il y a bien sur des passages de ravines assez corsés, avec bac à sable au fond qui nous ont bien amusés et qui nous ont permis d'égaliser notre nombre de chutes.


Nous arrivons enfin sur "plage blanche", en fait le bout d'un oued asséché qui se rempli au rythme des marées. Sorte de lagune à marée basse qui permet de rouler sur la plage, c'est très beau, mais le voyage se mérite!


Pour le retour, vu l'heure d'arrivée tardive, nous choisissons la route, mais celle ci passe par Guelmin, soit un détour de plus de 100km, mais plus rapide que par la piste! Total, 345km de balade. On trouve de la bière, des olives et des dates, et hop au dodo!


30 avril, c'est parti, ce matin nous prenons le chemin du retour, El-Ouatia étant la ville la plus au sud de notre voyage. Rachid nous apporte notre second tidèj gratuit avec le sourire. De bonne heure, donc à 11h, nous sommes fins prêts pour rejoindre Sidi-Ifni ville balnéaire au bord de l'océan.
Pas le choix, pour aller à Guelmin, nationales 1, la même qu'au retour hier, 125 km d'ennui. Seul un troupeau de dromas d'élevage attire notre attention.


Nous faisons le plein à la station ou nous avons bu un coup hier, bizarrement le cours de l'oulmes a augmenté car le pompiste m'en demande 12 dirahms alors qu'hier pour le même prix j'avais les gâteaux en prime, je lui dit, histoire de bien lui faire comprendre que je ne suis pas dupe, mais je ne vais me fâcher pour 2 dirhams, on est en vacances!!
Nous prenons ensuite la route de Sidi-Ifni, très jolie à travers le bout du massif du haut atlas, apparemment ici la culture des figues de barbarie est très active, elle poussent en fait sur des cactus à oreilles de Mickey, ici par millions sur les collines et entre les habitations.


Arrivés sur place nous trouvons un hôtel qui a du être de luxe, style Georgetown vintage (voir les lapins aux latines) en bord de plage, puis nous mangeons un tajine de poisson en terrasse, excellent. Visite du bled pour faire digérer.


Mise à jour du blog dans le salon de l'hôtel dont la Wi-Fi est sans doute la meilleure de tout notre voyage.



Nous trouvons du pastis français au bar, mais de goût douteux, il vaut mieux boire de la bière marocaine; puis une p'tite salade en terrasse face à l'océan.
Voila comment passer une journée à 450 dirhams, sans l'essence.

01mai, en ce jour de fête, nous allons visiter Legzira et ses falaises arches genre Etretat en rouge.


Je parle au pluriel car sur les photo des agences de voyage il y en a trois. En fait, la plus belle s'est effondrée il y a deux ans, la seconde sera finie de creuser d'ici 200 ou 300 ans, et la troisième, celle avec la plus petite ouverture est encore visitable.


 Il faut dire qu'elle ne sont pas en roche, mais sur une base de granit rose, une épaisseur très importante de conglomérat de moraines glacières a été creusé par l'océan, et celui-ci, par son apport de sel a pétrifié en surface cette matière très instable. Donc, avec cette érosion rapide il suffit de peu pour que cela s'effondre.


Mais lapin veille au grain.
Néanmoins, le voyage vaut le coup, c'est très beau. La suite de la route vers le nord longe et surplombe l'océan puis oblique sur la droite direction Tiznit à travers l'atlas à nouveau splendide; décidément, ici c'est Dysneyland pour mobs, nous le traversons pour la 5eme fois en regrettant déjà que ce soit la dernière.


La traversée de Tiznit n'est pas simple, nombre de rues sont barrées pour une manifestation, mais nous arrivons à trouver la direction de Tefraout en demandant à plusieurs policiers qui n'étaient pas tous d'accord sur droite ou gauche.
Vers 15 h nous nous arrêtons dans un village pour faire le plein d'essence et d'air, puis du ventre dans un petit resto du centre. Record battu, salade de tomates et oignons, omelette baveuse, pain à volonté, yaourt Danone fraise miel, oulmes 50cl, le tout par deux, ça fait 39 dirhams....3.50 euros, 1.75 par personne !!!


Direction Tefraout, c'est juste magnifique, des galets en granit rose de plus d'une tonne chacun pour les plus petits, quelle démonstration de la puissance des glaciers qui étaient ici! Ils sont restés à la même place depuis des millénaires, c'est juste trop beau.


Nous roulons encore à travers l' Atlas 50 ou 60 kilomètres en se régalant du paysage, puis nous trouvons une auberge qui propose 1/2 pension pour ce soir, nous prenons, 240 km de montagne nous ont un peu fatigués . Une p'tite lessive, un tajine bœuf au pruneaux et amandes, oranges cannelle, un thé et au dodo.


Retour au sahara



24 avril, l'hôtel que nous avons trouvé n'est pas cher mais crasseux au point de ne pas tenter d'y prendre une douche.


On prend le tidèj au bar d'à côté et hop on est partis pour l'atlas, moyen puis haut, direction Ouarzazate.
Le debut est trés surprenant, on se croirait entre les alpes maritimes et la haute corse, puis le décor redevient sec et désertique.


La route, ou la piste, on ne sait plus car tellement délabrée, porte les stigmates des orages de la nuit précédente. Parfois le goudron fait 1.5 mètre de large parfois il est sous les graviers déplacés par les orages ou même sous des bourbiers rouges rappelant étrangement nos souvenirs latins.


Mais nous avançons assez rapidement quand même, il suffit juste d'être très attentifs. Vers 12h nous nous arrêtons dans un village, histoire de casser la croute, mais les tajines sont à peine chaudes, il faut attendre une heure de cuisson. Le ciel est menaçant au dessus des sommets encore enneigés, nous décidons de repartir illico, on mangera plus tard.


Nous arrivons à Ouarzazate sur la réserve vers 16h, faisons le plein puis prenons la route direction Agadir, pour plonger demain au sud, en cherchant un camping, nous le trouvons rapidement avec piscine, et même de la bière, boisson que nous avions oubliée depuis notre départ.


25 avril, nous partons très tôt, comme d'habitude vers 9h 45, par la route d'Agadir, puis nous bifurquons au sud direction Foum Zguid que nous attendrons vers midi.
A Tissint nous  ferons une pause repas et de fraicheur car nous sommes accablés de chaleur.


Depuis notre départ nous sommes descendu de pas loin de 600m et la température a augmenté d'au moins 20 degrés. Le décor a changé luis aussi, nous sommes au sahara et ça se voit, des arbustes rabougris, des plantes grasses, des cactus et des dunes au loin, et bien sûr le vent et la poussière dans l'air.


Mais c'est très beau, des oasis et des palmeraies tout les 20 kilomètres environ, avec ses villages en adobe, ses oueds asséchés ou alors étonnamment fournis en eau.


Après notre pause, il nous reste environ 80 km à faire pour atteindre Tata, il fait bien assez chaud quand nous y arrivons pour nous décider à y dormir.
Nous trouvons un camping au bord d'un oued formant une sorte de bassin rocheux qui nous sert de piscine, et nous dormirons cette nuit juste en face de la palmeraie de Tata sous une tente berbère.



26 avril, ce matin repos, nous avons décidé de rester 24h à Tata, nous irons voir deux sites remarquables indiqués par des panneaux juste vers notre camping. Petite balade de 100km environs pour voir les falaises de Chépluhou et la vieille ville fortifiée de Chépakoi.


Ensuite nous cuisinons des spaghettis au thon et à la tomate fournis par Brahim, sympathique épicier de Tata; ville par ailleurs jumelée avec Agde dans l'Hérault.


 Une bonne sieste de 2/3h sous la tente berbère pour digérer, puis nous allons au bar caché de l'hôtel des sables ou nous buvons une ou deux bières avec Muhammed, jeune étudiant à Agadir. Nous trouvons aussi une bouteille de "casbha"rouge,


 vin honorable marocain qui a très bien accompagné nos côtelettes d'agneau grillées par la patronne du camping.


27 avril, à 5h l'imam sonne, on en profite pour se préparer et partir tôt, c'est à dire 8h, un exploit pour les lapins!
Nous roulons tranquilous jusque Akka, puis Assa, toujours au rythme des oasis verdoyants entre de longues distances de désert rocailleux.


Arrivés à Aouinet-torkoz nous buvons un thé et faisons le plein; on en profite pour demander si la route/piste pour M'sied est en bon état, le pompiste nous dit qu'elle est très roulante et nous en indique la direction. Au sortir de la ville la route s'arrête.


C'est roulant effectivement pendant 40 km, inexplicablement elle s'arrête et se divise en plein de traces allant dans tous les sens, nous faisons 1/2 tour car partant dans la mauvaise direction et nous croisons un land avec à son volant un berbère ne parlant pas un mot de français sauf rallye et Dakar, je lui montre la carte et il nous fait comprendre que M'sied c'est tout droit à travers le désert direction ouest.....rallye..... Dakar!


Ce sera notre seule rencontre sur 200 km de piste.
Du coup on l'écoute en suivant des traces plus ou moins récentes direction ouest jusqu'à que l'on tombe sur la piste que le GPS reconnait. Nous la suivons tant bien que mal à travers banc de sable et chemins rocailleux, les paysages sont sublimes mais la piste est très éprouvante.


Et donc les gamelles commencent: lapin attaque en premier, second, puis troisième aussi! Le temps de relever sa mob et on repart, je suis miraculeusement épargné mais au prix d'efforts importants pour tenir la mob debout avec les jambes.


 Epuisés par les efforts et la chaleur, nous jetons les mobs sur un terrain moins mouvant et décidons de camper ici, au milieu des traces de dromas et leurs crottes, il nous reste à peine 60 km de piste à faire, on verra demain.
Nous dégustons nos sardines suivit d'un thé au coucher du soleil, puis on se réfugie sous la tente.


28 avril, levés en même temps que le soleil sur les dunes au loin,


nous nous préparons vaillamment à traverser le reste de la vallée du Draa, en espérant que la pluie ne nous rattrape pas; en effet, dans les oueds en cas de pluie, le niveau monte si vite que les marocains aiment à dire qu'ils y a plus de morts par noyade que par sécheresse dans le Sahara.


Le départ est difficile, le terrain est le même, des tas poussière à traverser, ce qui me permet de chuter 2 fois, et de planter ma mob jusqu'au moyeu dans une ravine sableuse, puis cela devient plus roulant.


 Sur les coups de midi, la chaleur est assez forte, même si les nuages nous abritent un peu, mais nous n'avons plus d'eau. Nous suivons une piste roulante, bien qu'elle n'aille pas dans notre direction, tant pis nous n'irons pas à M'sied!
Au bout de 60 kilomètres nous tombons sur une route, sans bien sûr, de panneau directionnel, au hasard nous prenons à droite, bingo la première borne nous indique Tan-tan à 40km.


Arrivés là-bas, nous nous arrêtons pour dessoiffer les GS, puis nous, à grand coup de "oulmes", eau pétillante du coin. Nous prenons aussi des côtes d'agneau grillées avec salade marocaine, nous n'avions mangé que nos sardines depuis l'avant veille au soir.
Nous nous dirigeons ensuite sur El-Ouatia à la recherche d'un camping, mais vu la qualité de ceux ci, nous prenons une chambre à 300 boules avec douche chaude au camping equinoks tenu par Rachid qui fini à force de négociation par nous offrir les tidèj.


Repas au village le soir, un choix de poissons frits et aussi poissons grillés avec en prime sous le tas, une belle daurade portion qui s'y était cachée, le tout, avec frites, salade de tomate et oignons, eau pétillante, pain, beignets de poissons aux légumes, par personne, bref on a eu du mal à finir!! L'addition? 150 dirhams.

Direction le sahara

18 avril, direction le désert, le bac à sable de Merzouga. La route est goudronnée tout du long, du désert sablonneux de chaque côté et du vent...de droite, de gauche ou de face!


 Il y avait selon les autochtones, une tempête de sable il y'a 2/3 jours, mais apparemment elle est encore là. Nous traversons Rissani sous la tempête de sable et arrivons à Merzouga en aveugle.
Pendant une accalmie nous en profiterons pour manger des brochettes de dinde.


Le restaurateur nous indique une "super auberge" au pieds des dunes, la caravane. Mais c'est l'auberge que Hakim de Goulmima nous a indiquée! Du coup, on n'hésite pas on brave la tempête pour aller à la caravane par les pistes.


C'est vraiment un très bel endroit, beau et pas cher, en plus.
Les mobs sont garées dans la cour intérieure arborée,à l'abri du vent de sable.


Brahim, le patron nous propose une balade en dromadaire au lever du soleil sur les dunes, nous acceptons.
19 avril, 5hoo du mat' le réveil sonne, on se lève dans le noir et on s'ablutionne.
Seuls dans la nuit les berbères sont prêts, leurs montures ensablées.....
Nous montons tant bien que mal sur les dromadaires, houlà, c'est haut cette bête!

La balade n'est pas très longue mais assez impressionnante du haut de nos montures lorsque l'on surplombe les creux des dunes. Le pilote des dromas les fait se coucher....c'est un coup à passer par dessus bord.
Puis, il les gare sur place d'où ils ne bougeront plus pendant 2 heures, le temps de rater le lever de soleil!


En effet la poussière qui stagne dans le ciel fait comme une brume qui fait que nous apercevrons l'astre que 40 minutes après son arrivée.


On remonte sur nos dromas et on rentre à la caravane pour un tidèj face aux dunes.
On a pas que ça à faire, vu le temps qu'il fait, nous annulons le passage piste pour remonter à Ouarzazate, bonne idée, car même par la route le voyage est dur, les rafales de vents incessantes fatiguent un peu.
Nous trouvons en soirée une belle auberge à Skoura appelée "chez Talout".


 Nous négocions un forfait sans repas car nous avons déjà bien assez mangé à midi. Mais Abdoul nous sert quand même un plat de légumes et une salade de fruits; ils sont vraiment accueillants ces berbères!!
20 avril, après un bon tidèj sur la terrasse du dernier étage du Talout nous partons direction les gorges du Dades.


C'est reparti comme a la fête, pour un tour de manège magistral, décidément le haut atlas est vraiment génial, c'est la troisième fois qu'on le traverse et on ne s'en lasse pas.


 Après les lacets du Dades qui sont exceptionnels nous attaquons une piste d'altitude de 40 km qui culmine à 2959 mètres et qui nous mènera au gite de  de Faroud à Agoual.


Un p'tit couscous mouton et hop, au dodo, dans la chambre un peu fraiche, on est à 2400m quand même.


21 avril, direction les cascades d'Ouzoud, on devrait y arriver ce soir, il n'y a que 160 km de petites routes de montage à travers le haut atlas puit le moyen atlas, les paysages sont changeants et deviennent de plus en plus verts.


 Nous avons sélectionné des routes qui sont signalées dangereuses car très étroites.


Mais voilà, Michelin n'as pas mis sa carte a jour, pas loin de 50km sont en travaux pour élargissement et sont quasi impraticables en moto, le tout venant n'est pas encore tassé, en plus on se perd car plus de panneaux, plus de bornes, et comment différencier la route des pistes qu'elle croise. Nous cassons la croûte dans un p'tit village ou un restaurateur nous sert du poulet au barbeuc, salade et eau pétillante pour 40 dirhams, ça restera je pense inégalable!


Au soir nous arrivons à Beni-mellal ou nous trouvons un hôtel moderne pas top mais correct.

22 avril, nous traversons Beni-mellal au pif en cherchant à monter le plus vite possible dans le moyen atlas, bingo, on trouve la route de montagne sans soucis et du premier coup juste après un ksar ou les touristes s'agglutinent.


On traverse ici de superbes montagnes rouges bordeaux avec des prairies vert pâle. Les maisons des villages en adobe se noient dans le décor car faites avec la roche et la terre d'ici, seules les mosquées sont peintes et sortent du lot.


Juste avant Bin-el-Ouidane, nous nous arrêtons dans un hôtel restaurant  avec vue sur le lac, du coup nous décidons de visiter un peu le coin et de dormir ici ce soir.


Que faire cet après-midi? On va se reposer! mais la tv à 590 chaines ne cause que l'arabe! On décide d'aller faire un ptit tour de mob autour du lac. Direction "la cathedrale" un rocher qui doit valoir le détour puisque j'en ai entendu parler sur un forum, le xtz ou bien terre et bitume, je sais plus. 45 kilometres plus loin à travers la montagne nous arrivons à Tilougguite la où s'arrête la route. C'est par ailleurs étrange de trouver dans ce village perdu, ou les autochtone se baladent en ane ou en bétaillère isuzu une maison ne payant pas de mine mais dont le terrain loge au moins pour 1 million d'euros d'audi, rover, porsche ou bmw, toutes immatriculées au Maroc. 


Nous attaquons la piste qui mène à la cathédrale, bloc de roche assez impressionnant, mais qui ne mérite pas le détour de presque 40 kilomètres de piste que nous devons faire, même si celle-ci est belle et assez variée à travers les chênes et les cèdres bleus. 

Sur la fin de cette piste, la pluie nous rattrape  vers le petit village de Zaouia-hanezal, heureusement ici recommence le goudron.


Accompagnés par notre amie la pluie nous montons voir les sommets enneigés de frais de 3300 mètres, mais nous ne monterons pas à plus de 2800, même si cela est suffisant pour s'y geler le doigts.
Puis nous suivons la route jusque Azilal, puis nous passons le barrage de notre lac de résidence, un peu fatigués après ces 230 kilomètres de repos!




23 avril, nous laissons notre hôtel vers 10h après avoir fait plouf plouf dans la piscine direction les cascades d'Ouzoud espérant arriver à les visiter enfin. 

Après avoir passé le col suivant Azilal mon lapin n'as plus de transmission sur sa brèle!! On se laisse descendre au point mort pour trouver un coin au s'arrêter car il fait assez chaud, nous trouvons de l'ombre devant le porche d'une propriété. D'abord un peu accablés pas cette panne que nous croyons interne à la boite de vitesses, lapin croit qu'il s'agit de son pignon de sortie de boite qui serait dévissé, le temps de décharger ma mob pour chopper les outils....bingo! Lapin a raison, il a perdu le boulon qui sert à fixer le pignon, nous remettons en place sans écrou en tendant la chaine au max pour parcourir pas trop vite la distance nous séparant du prochain garage; coup de pot, une station et son mécano nous attendent à moins de 10 kilomètres.


Il nous trouve un écrou dans son bric-à-brac, nous escroque 30 dirham, nous le montons à l'araldite, buvons un coup au bar pendant que ça durcit, et gazz.



Une 1/2 heure plus tard nous sommes à Ouzoud, ou nous rencontrons Omar (il doit y avoir une fabrique quelque part) qui nous propose gardiennage des mobs et la visite commentée des cascades. 2 heures de balade coupée par un arrêt au resto face aux chutes. 


Celles ci mesurent 120 mètres de haut et tout en bas des balades sont proposées sur des "titanic berbères", sorte de radeaux de style récupéro-bricolo-marocaine.


Nous repartons vaillamment bien que la pluie au loin s'annonce direction Ouazazate à travers le haut atlas.
15 kilomètres plus loin, nous stoppons avant l'orage à notre station favorite (celle de ce matin) pour boire un thé en attendant que ça passe.....2h00 plus tard nous décidons de retourner sur Azilal pour y dormir.